Balle

Pendant sa croissance, un grain est entouré d’une enveloppe siliceuse qui le protège. Autrefois, on appelait cette enveloppe (en patois) le « balou ». Suivant les régions, ce terme a donné naissance aux mots « balle » et « bale ». C’est sans doute pour çà qu’on écrit « balle de riz » et « bale de petit épeautre ».

Lorsque les grains ne sont pas des céréales, on parle de coques, de cosses ou d’écales.

Balle de sarrasin

Les grains vêtus

Avant l’invention des moissonneuses-batteuses, tous les grains étaient décortiqués à la ferme, et pas directement au champ. On pouvait donc récupérer facilement ce fameux balou.
Les moissonneuses batteuses sont aujourd’hui suffisamment puissantes et perfectionnées pour séparer au champ la balle de certains types de grains, mais pas assez dans le cas du riz, du petit épeautre, du grand épeautre, du sarrasin, du millet…

On dit que ces grains restent « vêtus » à la récolte. Ils doivent être décortiqués en atelier.

Le décorticage des grains vêtus
A l’issue du décorticage, on obtient la balle d’un côté et le grain complet de l’autre.
Le grain complet pourra être poli pour le débarrasser du son (ex : riz complet > riz semi-complet > riz blanc).
Le décorticage n’est pas un processus parfait
> Il reste un peu de grains dans la balle
> Une partie des balles sont cassées

Les utilisations des balles
Les balles sont valorisées pour des usages plus ou moins nobles, dépendant de leur disponibilité, du contexte local, de leurs caractéristiques, de leur prix…
Pour être valorisables dans le secteur du bâtiment en respectant toutes les contraintes propres à ce secteur, un travail conséquent de caractérisation technique, de recherche de solutions de mise en œuvre, de retours d’expériences de chantiers, de mise en place d’un contrôle qualité (nettoyage et dépoussiérage), … est nécessaire.
C’est là que Bâtir en Balles intervient, pour vous et pour votre tranquillité.